Pêcher en Morbihan
Parmi toutes les espèces présentes dans le Morbihan, le bar, la dorade royale le saumon atlantique et la truite sont les plus emblématiques.
Le Morbihan compte environ 4 850 Km de cours d’eau de première catégorie et 250 Km de cours d’eau de deuxième catégorie. Ces derniers relèvent principalement du domaine public fluvial auxquels viennent s’ajouter 1 450 ha de plans d’eau.
Les rivières morbihannaises sont peuplées d’espèces piscicoles variées et permettent de satisfaire différents types de pêcheurs. En effet, il est possible d’y pratiquer toutes les pêches tournées vers le saumon, la truite de mer, la truite, le brochet, le sandre, la carpe, l’alose, la perche (le Blavet est d’une exceptionnelle diversité), le silure (la Vilaine), le black bass …
Le littoral du Morbihan est particulièrement découpé : avec les îles, le kilométrage des côtes affiche 800 kilomètres (deuxième de Bretagne après le Finistère), on y trouve des sites exceptionnels, des paysages somptueux, ouù bars, dorades royales ou grises, lieus, maquereaux, poissons plats et bien d’autres sont à même de satisfaire les pêcheurs les plus exigeants.
C’est ce peuplement diversifié qui permet également de pouvoir pratiquer toute l’année.
Il existe plusieurs plans d’eau dans le Morbihan.
On peut citer le lac au Duc de Ploërmel. Ce plan d’eau connait quelques soucis liés à l’eutrophisation et aux cyanobactéries. Mais des mesures conservatoires devraient être prises à l’avenir. Ce plan d’eau recèle une forte densité de carnassiers, essentiellement du sandre, et les poissons de plus d’un mètre sont fréquents.
Lac de Guerlédan, © Pascal Desroche
Le lac de Guerlédan d’une superficie de 400 ha. Ce site exceptionnel abrite une forte population de perches, de brochets et de sandres.
Le saumon est présent dans le Blavet, le Scorff et l’Ellé. La mise en place de dispositifs de franchissement des obstacles au niveau des écluses sur le Blavet participe au maintien de cette espèce dans les rivières du Morbihan. Une station de comptage a été construite au Moulin des Princes à Pont-Scorff. Elle a pour objectif d’évaluer le nombre de saumons et de fournir des données afin d’aider à la gestion de la population. Les organismes scientifiques travaillent en collaboration avec le monde associatif de la pêche. Sur 10 ans de suivi, les saumons remontant le Scorff pour se reproduire ont été évalués à plus de 650 individus en moyenne par an. Néanmoins, le stock reste fragile et est sensible à l’état du milieu. Les mois de mars et d’avril sont les plus favorables pour la pêche des grands saumons tandis que juin et juillet ainsi que de mi-septembre à mi-octobre sont les meilleures périodes pour la pêche des castillons (jeunes saumons).
La truite est présente dans de nombreuses rivières du département. On la trouve notamment dans L’Ellé, le Scorff, et de nombreux petits cours d’eau. Les déversements de poissons ne sont pas autorisés dans le cadre de la gestion patrimoniale de ces rivières. La saison de pêche de la truite s’étend de mi-mars à mi-septembre. De très jolis secteurs offrent la possibilité de prendre quelques belles truites sauvages que ce soit à la mouche, au toc, au vairon ou aux leurres.
L’alose est présente depuis peu dans le Morbihan. En effet, elle est apparue au début des années 2000. Elle a pour particularité d’être un poisson combatif. On la trouve dans les parties basses du Blavet, du Scorff, de la Vilaine et de l’Oust. Le meilleur secteur pour pêcher l’alose à la mouche est situé sur le Blavet, au niveau du site des Gorets. C’est sur ce secteur que l’on trouve la plus forte concentration d’aloses du département. La période allant du mois de mai à la mi-juillet est la plus propice.
Le Bar
Présent sur toute la côte morbihannaise c’est le poisson roi par excellence. Bien que l’on assiste à une diminution régulière des prises depuis de nombreuses années, liée probablement à la surpêche sur les zones de fraye et aux abus de la pêche de loisir, les poissons sont bien présents et offrent de nombreuses possibilités de pêche. Une prise de conscience sur la nécessité de protéger la ressource est en train de voir le jour. Marquage des poissons (coupure de la caudale, pour éviter les économies souterraines) et l’idée d’une fermeture biologique sur cette espèce fait son chemin.
La Daurade Royale
Magnifique poisson de sport, la dorade royale fait un retour en force sur toute la côte. Poisson très méfiant, c’est un défi de le capturer et les rushs qu’il offre laissent un souvenir inoubliable à celui qui a eu la chance de connaitre cette expérience.